Wednesday, December 21, 2011

Wyrd Wednesday - In a hole...

... in the ground, there lived a Hobbit". 



 This sentence is known to millions of people, all those who once opened a book to enter Tolkien's world. I will take today's post to tell you a bit of my own story with Hobbits, and you'll have some nice cool bonuses at the end.
As fate would have it, I picked up The Hobbit from the shelves of the child section of the local library when I was 8 or 10, the age at which it was aimed. Strangely enough, I still remember it as if it were yesterday, the exact place where it was, the picture on the cover, everything. Yet at that time I didn't know that this book would literally change my entire life. Some years later, I discovered The Lord of the Rings and fell in love again. And when I entered university for a degree in English Studies, my brother offered me the book in English: the one-volume edition with the picture of Gandalf by John Howe on the cover. It was on reading this that I decided to become a translator, because I realised the immense gap that existed between the book I had read and loved in French, and the treasure I was discovering page after page in English, and I felt sorry for all those who couldn't experience the same thing.
Around that same time, I started to wonder about the author, the man with so many initials whose life and looks didn't quite fit with Elves and Hobbits: why were his books so different? Was it true that he had wanted to write "a mythology for England" and if yes, how could anyone get into their heads to do on their own the work of entire civilisations over centuries? My doom was sealed and from that day on, I started to voraciously eat any book about Tolkien and his works, to look for answers and discover why they had touched me so deeply. It would take many years, strength of mind, some of my Viking stubborness and a pinch of providence but in September '00, I stood for the first time of my life in front of a University jury to present a 100-page long Master thesis on "Hobbits, How and Why did Tolkien Create Them?" and heard that my research work had been huge, my critical insight impressive and the final result worthy of all praise. Once again, little did I know that this was just another milestone in my journey...
In that jury sat a man whose wisdom, gentility, kindness and eye for talent equal those of Gandalf himself, and as chance would have it, one year later, ten years ago more or less to the day, I was with this man in Paris, watching The Fellowship of the Ring on the day of its release, after having learned that he accepted me as a PhD student in La Sorbonne to work on "Celts in Middle-earth: Celtic mythological, medieval, linguistic and literary heritage in Tolkien's works". And this morning, I remembered all this as I saw on my Facebook wall the two links I'm sharing with you now: 



And yes, I was crying at the end of the documentary because it reminded me how that single sentence was the start of an unexpected journey for me, some 25 years ago...



... in the ground, there lived a Hobbit", "Dans un trou dans le sol vivait un Hobbit".



Des millions de gens connaissent cette phrase, tous ceux qui ont un jour ouvert un livre pour entrer dans l'univers de Tolkien. Aujourd'hui, je vais vous raconter un peu de mon histoire avec les Hobbits, et vous aurez une petite surprise à la fin.
Le hasard a voulu que je prenne Le Hobbit sur les étagères de la bibliothèque pour enfant à l'âge parfait pour le lire, 8 ou 10 ans. Je ne saurais pas expliquer comment, mais alors que j'allais dans cette bibliothèque toutes les semaines, je me souviens encore précisement du jour où j'ai pris ce livre: où il était, le dessin de la couverture, tout. Et pourtant à cette époque, je ne savais rien de l'influence que ce livre aurait sur ma vie. Quelques années plus tard, j'ai lu Le Seigneur des Anneaux et je suis retombée amoureuse de l'univers de Tolkien. Quand je suis entrée à l'université pour des études d'anglais, mon frère m'a offert Le Seigneur des Anneaux en anglais, l'édition en un volume avec le dessin de Gandalf par John Howe sur la couverture. C'est en le lisant que j'ai décidé que je voulais être traductrice, car j'ai découvert l'immense fossé qui séparait la version française, que j'avais adorée, du trésor que je découvrais à chaque page de la version originale, et j'étais vraiment désolée pour tous ceux qui n'avaient pas ma chance de pouvoir le lire en anglais. 
A cette époque, j'ai également commencé à m'interroger sur l'auteur, cet homme aux nombreuses initiales et dont la vie et l'apparence ne collaient pas vraiment avec les Elfes et les Hobbits: pourquoi ces livres étaient-ils si uniques? Avait-il vraiment voulu écrire "une mythologie pour l'Angleterre" et si oui, comment un seul individu pouvait-il penser faire le travail de civilisations sur plusieurs siècles? Mon destin était scellé et à partir de ce jour, j'ai dévoré goulument tous les livres critiques que j'ai pu trouver sur Tolkien et son oeuvre, je cherchais des réponses et des pistes. Cela devait prendre de nombreuses années, pas mal de l'entêtement hérité de mes ancêtres Vikings et un peu de chance, mais en septembre 2000, je me tenai pour la première fois devant un jury universitaire à présenter un mémoire de maîtrise de 100 pages sur "Les Hobbits, pourquoi et comment ont-ils été inventés?" et à entendre que mon travail était énorme, mon esprit critique remarquable et le résultat final digne de félicitations. Une fois encore, j'ignorais que ce jour ne serait qu'une étape de mon fantastique voyage.
Dans ce jury se tenait un homme dont la sagesse, la grandeur d'âme, la bonté et la capacité à repérer le talent égalent celles de Gandalf lui-même, et un an plus tard, il y a dix ans presque jour pour jour, j'étais avec cet homme à Paris, à la première séance de La Communauté de l'Anneau, après qu'il m'ait annoncée qu'il m'acceptait en thèse à La Sorbonne pour étudier "Les Celtes en Terre-du-Milieu: influences mythologiques, légendaires, littéraires et linguistiques celtiques dans les oeuvres de Tolkien".
Et ce matin, je me suis rappelée tout cela en voyant sur mon mur FaceBook les deux liens que je vais partager avec vous:


Et oui, j'ai pleuré à  la fin du documentaire, car cette simple phrase fut aussi pour moi le début d'une aventure extraordinaire il y 25 ans...

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