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Friday, July 24, 2015

Books & Nails - Jane Austen

Bonjour, bonjour!

aujourd'hui est une occasion absolument pas particulière, et c'est pour ça que j'ai décidé de bloguer (comme l'épée de Carotte pour ceux qui comprendront la référence). Vu que je blogue rarement, je n'ai pas envie d'en faire des caisses. Je reviendrai peut-être à un moment sur les réseaux qui m'ont éloignée de mon blog pendant longtemps (autres que les évidences du boulot et de la vie blabla), mais en attendant, j'ai des manucures à montrer. 




Comme vous le savez si vous avez la constance d'être une habituée de ces lieux, j'aime les livres. J'adore les livres, j'ai toujours aimé ça, et après avoir passé mon enfance et mon adolescence à vider les rayons de la bibliothèque locale, je suis entrée en école de traduction et j'ai commencé à lire en anglais, et depuis je n'ai quasiment plus arrêté. J'en ai fait mon métier et je suis beaucoup plus calée en littérature anglophone que française, c'est étrange mais c'est comme ça! 
Vous vous doutez alors bien que quand MoYou a sorti une collection de plaques de stamping sur la littérature, je suis devenue dingue.
Et la première plaque que j'ai testé, c'était la Jane Austen, qui est plus particulièrement axée sur Pride & Prejudice. 



Pour cette manucure, j'ai utilisé Captive Goddess, Dancing with Nureyev et Tristam d'A-england, Bruised Nutcracker d'EP et Starry Night of the Sumer de FunLacquer. 

Et en background, la très belle édition de Pride & Prejudice offerte par ma Minnie chérie pour Noël!





Voilà, et vous les ongles assortis aux lectures, ça vous inspire?



Thursday, October 10, 2013

Words Wizards - Maeve & Me...

 
Bonsoir tout le monde!

Comme dirait Emma, encore un post qui ne parle pas d'ongles. Ça a failli, notez bien, mes ongles commençaient à aller mieux, et bim, deux casses et un vilain vernis qui tache et je me retrouve à nouveau avec des ongles horribles.

C'est donc l'occasion d'aborder un sujet que j'aime énormément: les livres. Et non, pas des livres de recherches, pas de mythologie ou de légendes (enfin ça viendra peut-être, mais pas pour l'instant), non, non, des livres de fiiiiiiiilles. Parce que oui, tout comme on peut être docteur en littérature et se faire les ongles, on peut passer sans (trop) de problèmes de l'étude des représentations de l'oralité au Moyen Age à un bon livre de nana qu'on déguste avec un gros mug de thé sous un plaid. C'est comme passer d'Arte au téléfilm de 13h30 sur M6, ça fait un bien fou. Et en plus, comme je lis à 90% en anglais, je culpabilise à peine!!

Étant quelqu'un d'assez fidèle par nature, je vais sans doute plus vous parler d'auteurs que de livres, parce que quand j'aime un auteur, j'y retourne, et à tout seigneur tout honneur, aujourd'hui je vous parle de Maeve.





Oui, j'l'appelle par son p'ti prénom, depuis le temps, on est copines elle et moi, on a vécu un tas de trucs ensemble. J'ai rencontré Maeve grâce à Chris.


Nan, pas celui-ci, même si lui aussi est un beau gosse en collant de super-héros, à  l'époque, il était encore en culottes courtes. J'vous parle de ce Chris-là


à l'époque où il ressemblait à ça


ou encore à ça...


... et c'est comme ça qu'on arrive à Maeve. A l'époque (les années 90 post Batman Forever), j'étais amoureuse de Chris O'Donnell (à la question, "et maintenant?", je ne répondrai qu'en présence de mon avocat), donc forcément, j'ai fait des bonds partout en voyant le lancement de ce film au ciné, je l'ai loupé, et quand j'ai vu le bouquin, je me suis jetée dessus.

 La première fois que j'ai lu l'histoire de Benny, de son enfance dans un petit village irlandais des années 60, de ses aventures avec l'étrange et attachante Eve, de son départ à l'université à Dublin, de sa rencontre avec Jack et tous les évènements d'une première année d'étudiante qui faisaient écho à ma propre première année d'étudiante, une histoire familière et en même temps tellement différente, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant les 3/4 du bouquin.

Et quand je l'ai relu plusieurs années plus tard, j'ai encore versé quelques larmes, mais pas aux mêmes endroits, et j'ai compris que j'avais grandi, mûri alors que Benny, Eve et Jack étaient restés les mêmes. Mais Maeve me réservait d'autres amis, d'autres histoires...

 
 

Maeve Binchy, ce sont des histoires de filles, de femmes, de l'Irlande, de Londres, des années 60 aux années 2000, c'est un univers qui devient très vite familier et dans lequel on aime se replonger régulièrement. Après Circle of Friends, j'ai lu The Glass Lake, qui je pense reste mon préféré, même si j'ai vraiment du mal à choisir. Une fois encore on y retrouve l'Irlande des campagnes, avec le poids de la religion et de la culture catholique, une histoire de fille qui grandit, de femme qui se rebelle, on découvre Londres par les yeux des voisins de l'Île Verte et on en veut toujours plus!!

Et Maeve, obligeamment, continue de nous  nourrir d'histoires... Après Light a Penny Candle ou The Copper Beech a commencé le "cycle de Dublin", qui représente tellement bien l'écriture de Maeve Binchy: 

 
 


Commençant par Tara Road, ce que j'appelle le cycle de Dublin c'est une série de romans qui peuvent tout à fait se lire indépendamment mais qui, s'ils sont lus dans leur ordre de publication, sont remplis de clins d'oeils et de références aux uns et aux autres, donnant véritablement un sens à l'expression "Dublin est village". Tara Road, Evening Class, Scarlet Feather, Quentin's sont autant d'histoires humaines qui mettent en avant tour à tour des personnages qui n'étaient qu'en toile de fond des récits précédents et on apprend avec bonheur ce qui s'est passé après que la porte de la maison de Tara Road se soit refermée, ou que les cours d'italien d'Evening Class se soient achevés.

En préparant ce billet, je me suis rendue compte que Maeve Binchy était en fait assez connue et que je n'allais sans doute pas vous faire découvrir ce nom. Mais voilà, j'suis là pour vous parler de ce que j'aime, et depuis que j'ai pris ce premier livre dans le rayon "littérature en anglais" d'une librairie angevine en 96, je suis tombée amoureuse de l'univers si particulier de Maeve Binchy, et il ne m'a plus jamais quittée.

J'ai véritablement grandi avec Maeve Binchy et sa plume a grandi en même temps que moi, laissant de côté les héroïnes adolescentes pour s'intéresser aux femmes et aux mères, puis également aux hommes, aux couples, aux histoires sur plusieurs générations, le tout avec une incroyable tendresse, une justesse, un humour et une atmosphère qui ne nous laissent jamais oublier que nous sommes bien en Irlande. Cela va peut-être vous sembler exagéré, mais quand j'ai appris le décès de Maeve Binchy à l'été 2012, j'ai vraiment eu l'impression de perdre une amie, ça m'a fait quelque chose... Heureusement, j'ai rencontré d'autres amies de plumes grâce à Maeve, mais ça, je vous en parlerai dans un prochain épisode...

Wednesday, June 6, 2012

Sans Mort, il n'est pas de Vie



Bonjour! Pas de vernis aujourd'hui, j'ai toujours voulu que ce blog ne soit pas que ça, mais c'est facile de tomber dans la routine et de toujours faire la même chose.
En avril dernier, la jolie et douée Bé fêtait le premier anniversaire de son blog, et la première "épreuve" du concours était un peu particulière. En effet, puisque le lot était composé de vernis A-England collection The Legend, il fallait conter une légende. J'avais déjà les vernis mis en jeu, donc j'ai laissé leur chance à d'autres, mais vous imaginez bien que l'idée me plaisait et j'ai décidé de partager avec vous une légende que j'affectionne.
Les contes et légendes ont bercé toute ma vie, depuis les histoires que mes parents me lisaient quand j'étais enfant (les Contes et Légendes du Monde, avec l'histoire d'amour de Popocatepetl et Sidlatepetl les volcans, ou la légende d'Ilmarinen et le Tsampo), aux livres tirés de la légende arthurienne que je dévorais assise par terre à la bibliothèque municipale le mercredi après-midi, je suis avide de ces fenêtres vers le passé, de ces morceaux de sagesse ancestrale qui se sont transmis à travers les siècles. Ce n'est pas un hasard si j'ai inclus dans mon travail de thèse de la mythologie et du folklore comparé... 
Alors comment pouvais-je choisir la légende dont j'allais vous parler? Ma première idée a été de voir chez les Celtes, avec la légende de Macha qui maudit les Ulates, ou celle de Connla fils de Conn. Mais j'ai réfléchi, et j'ai décidé de partager une légende plus "profonde", plus surprenante. Il y a plusieurs années de cela, ma maman m'a offert un livre qui m'a bouleversée, "Les femmes qui courent avec les loups" de Clarissa Pinkola Estes. L'auteure se définit comme une conteuse-psychologue, elle se sert de contes, qu'elle va chercher dans la sagesse populaire et auprès des rares conteurs qui existent encore de nos jours, pour soigner les maux de l'âme des femmes. Ce livre m'a profondément touchée car il m'a montrée que les chemins que j'avais pris instinctivement étaient les bons et que mon intuition était un guide sûr. Je ne peux que vous recommander ce livre, il est fascinant...
Dans ce recueil, C. Pinkola Estes rapporte un conte Inuit que je trouve d'une beauté étrange mais sublime, la Légende de la Femme Squelette, et c'est ce que je propose à présent.



Elle avait fait quelque chose que son père désapprouvait, mais dont personne ne se souvenait. Toujours est-il que son père l'avait traînée jusqu'à la falaise et précipitée dans la mer. Les poissons avaient mangé sa chair, dévoré ses yeux. Et elle gisait sous les eaux, son squelette ballotté par les courants.

Un jour, arriva un pêcheur. En fait, ils étaient plus d'un à pêcher à cet endroit, mais celui-ci avait été entraîné bien loin de chez lui et il ignorait que les pêcheurs des environs se tenaient à l'écart de cette crique, disant qu'elle était hantée.

Or, voilà que l'hameçon du pêcheur vint à se prendre dans les os de la cage thoracique de la Femme Squelette. "Oh, pensa le pêcheur, je tiens là une grosse prise !" Il imaginait déjà le nombre de personnes que ce magnifique poisson allait nourrir, combien de temps il durerait, combien de temps il lui permettrait de ne plus retourner pêcher. Alors, tandis qu'il se bagarrait avec ce poids énorme, la mer se mit à bouillonner, secouant son kayak comme un fétu de paille, car celle qui était sous la surface se débattait pour essayer de se libérer. Et plus elle luttait, plus elle s'emmêlait dans la ligne. Elle avait beau faire, elle était inexorablement tirée vers le haut, accrochée par les côtes.

Le chasseur s'était retourné pour rassembler son filet. Il ne vit donc pas son crâne chauve apparaître au-dessus des vagues. Il ne vit pas non plus les petites créatures coralliennes qui scintillaient dans ses orbites, ni les crustacés sur ses vieilles dents d'ivoire. Quand il se retourna avec son filet, le corps tout entier avait émergé et était suspendu à l'extrémité de son kayak par ses longues dents de devant.

"Aaaah !" hurla l'homme. De terreur, son cœur fit un bond terrible et ses yeux allèrent se réfugier à l'arrière de sa tête, tandis que ses oreilles devenaient cramoisies. Aaah !" Il lui asséna un coup de pagaie et se mit à pagayer comme un fou vers le rivage. Il ne s'était pas rendu compte qu'elle était entortillée dans sa ligne. Aussi semblait-elle le pourchasser, debout sur ses pieds. Il était de plus en plus terrifié. Il avait beau faire des zigzags, elle suivait, et son haleine dégageait des nuages de vapeur au-dessus de l'eau et ses bras se tendaient, comme pour se saisir de lui et l'entraîner dans les profondeurs.

"Aaaaaaah !" gémit-il en touchant terre. Il ne fit qu'un bond hors de son kayak et se mit à courir, sa canne à pêche serrée contre lui, avec sa ligne, le cadavre de corail blanc de la Femme Squelette derrière lui, toujours emberlificoté dedans. Il escalada les rochers. Elle suivit. Il se mit à courir sur la toundra gelée. Elle suivit. Il courut sur le poisson qu'on avait mis à sécher dehors, le réduisant en pièces sous ses mukluks.

Elle suivait tout du long. En vérité, elle s'empara au passage d'un peu de poisson séché et se mit à le manger, car il y avait bien longtemps qu'elle ne s'était nourrie. Enfin, l'homme atteignit son igloo, plongea dans le tunnel et rentra à l'intérieur à quatre pattes. Hors d'haleine, il resta là, à hoqueter dans l'obscurité, le cœur battant la chamade. Enfin en sécurité, oh oui, oui, grâce aux dieux, Corbeau, oui, merci Corbeau, et Sedna la toute-bienfaisante, en sécurité enfin...

Et voilà que, lorsqu'il alluma sa lampe à huile de baleine, c'était là, elle était là, recroquevillée sur le sol de neige, un talon par-dessus l'épaule, un genou contre sa cage thoracique, un pied sur le coude. Plus tard, il serait incapable de dire ce qui le poussa - peut-être la lueur du feu adoucit-elle ses traits, ou bien c'était le fait qu'il était un homme seul. Toujours est-il que la respiration du pêcheur se fit plus attentive, que, doucement, il tendit ses mains rudes et, avec les mots d'une mère à son enfant, il se mit à la désenchevêtrer de la ligne.



"Na, na..." Il commença par désentortiller la ligne de ses doigts de pied, puis de ses chevilles. "Na, na..." Il travailla jusqu'à la nuit, jusqu'à ce qu'il la vête de fourrures pour lui tenir chaud. Et les os de la femme Squelette étaient dans l'ordre qui convenait.

Il fouilla dans ses parements de cuir, prit son silex et se servit de quelques-uns de ses cheveux pour faire un supplément de feu. Tout en huilant le bois précieux de sa canne à pêche, et en moulinant la ligne, il la regardait. Elle, dans ses fourrures, ne disait mot - elle n'osait pas - de peur qu'il s'empare d'elle, la jette sur les rochers et la mette en pièces.

L'homme commença à somnoler. Il se glissa sous les peaux et bientôt se mit à rêver. Or parfois, dans le sommeil des humains, une larme vient à perler à leur paupière ; nous ignorons quelle sorte de rêve en est la cause, mais ce doit être un rêve triste, ou bien un rêve où s'exprime un désir. C'est ce qui se passa pour cet homme.

La Femme Squelette vit la larme briller à la lueur du feu et soudain, elle eut terriblement soif. Elle déplia ses os et se glissa vers l'homme endormi, puis posa sa bouche sur la larme. Cette unique larme fut une rivière à ses lèvres assoiffées. Elle but encore et encore, jusqu'à étancher la soif qui la brûlait depuis si longtemps.

Pendant qu'elle était allongée auprès de lui, elle plongea la main en l'homme endormi et mit au jour son cœur, ce puissant tambour. Elle s'assit et tapa sur les deux côtés du cœur : Boum, boum ! Boum, boum !

Tandis qu'elle jouait ainsi, elle se mit à chantonner : "De la chair, de la chair, de la chair !" Et plus elle chantait, plus son corps se couvrait de chair. Elle chanta pour une chevelure, elle chanta pour des yeux, elle chanta pour des mains potelées. Elle chanta pour une fente entre ses jambes, pour des seins longs, assez profonds pour tenir chaud, et tout ce dont une femme a besoin.

Et quand ce fut terminé, elle chanta pour ôter les vêtements de l'homme endormi et se glissa avec lui dans le lit, peau contre peau. Elle rendit à son corps le tambour magnifique, son cœur, et c'est ainsi qu'ils se réveillèrent, l'un et l'autre emmêlés d'une façon différente, maintenant, après la nuit passée, de bonne et durable façon.

Les gens qui ont oublié ce qui avait causé son malheur, au départ, racontent qu'elle s'en alla avec le pêcheur et qu'ils furent largement nourris par les créatures de la mer qu'elle avait connues durant son séjour sous l'eau. Cette histoire, disent-ils, est vraie, et ils n'ont rien à ajouter.

 

Monday, January 2, 2012

Ever heard of spoiled rotten??

Before I ramble about 2011 and 2012, about assessing what happened in the last 12 months and expressing what I hope and want for the next 12, I'm gonna take things in the right order and show you how I've been crazily spoiled for Christmas!
First are the Advent calendar gifts. I told you Minnie and I were doing an Advent Calendar for each other, offering the other one little gift every other day. Well, that's the theory, because we usually say "little" and go a bit over the top... Christmas has always been a very special time for both of us, and especially this year, as we were going through tough times in December, we really needed some magic!! So Minnie decided to empty every shop that carried Hello Kitty items and came up with a themed Advent Calendar for me.


Here's a general view, and in the back you can see the beautiful photo calendar I got from our 'Secret Santa Finnish Christmas party'.





The plaited-themed writing set. Absolutely cute and very useful when you're always writing things on every bit of paper that lies around like me!


A night light (sounds silly, but because of the cats I have to leave my bedroom door open and it's facing the flat door, and when you're prone to insomnia, you easily fall for night terrors, so yes, I'm 33 and it helps me get back to sleep having a night light!! And this one turns off automatically after 10 mins), a pretty pouch, a mini handbag hairbrush, a phone sock (well, I already had that one but mine is faded and torn, time for a replacement) and a peppermint box. Most of these will go into my handbag.

An adorable plush toy, a set of nail files (there are 3, one showed here), a tinbox (originally filled with marshmallows and that will now serve as a cotton bin for my nail station) and HK tweezers! And... the place mat so that I can do my nails without putting polish all over my desk. There was also a jewel set with a necklace and earrings, but it's such a mess in my room that I don't dare to go and look for them!
All of those are seriously cute and very useful, I was really like a 5-year old on opening the gifts.
And do you think she stopped there?? Nooo, here come the proper Christmas gifts!



How gorgeous are those mittens? If you know me you know I'm obsessed with 1-mittens 2-striped designs 3-purple and pink = perfect gift!


A dragon bookmark... Minnie didn't know it, but one of my resolutions for 2012 is to get back to a proper reading pace, so once again, how perfect is that? And it comes from "A mon seul desir", the shop I told you about here. I took this pic to show you what I meant by "everything you get there is a treat". Just look how it was wrapped up in a lovely bag, with pictures from the catalog and always a little extra item! If I could, I would buy the entire shop, just to support Constance because she really makes every customer feel like a princess.
And since it was obviously not quite enough, I mean, what a poor Christmas it would be...

An Ipod... Seriously? a bloody pink engraved Ipod? Yes, Minnie is crazy, and no you can't have her as "best-friend-little-sister", she's mine and I'm keeping her :D. I never had an Ipod, I lost my cd player years ago so whenever I was outside of home, I was without music... but now it's over!! I've told her already but thankyouthankyouthankyouthankyou dear, you're the best!!

And you still haven't seen what I got from my family right? well here it is:


The last volume of the Eragon-Inheritance trilogy, I'd been waiting for that book for two years (just like every other reader!!), a book from Jennifer Weiner, one of my favourite chick-lit author (you haven't read "Good in Bed"? go for it, it's hilarious!), the latest Nightwish album (and believe me, it took all my strength to wait from Dec. 1st to Christmas to have it between my hands) and a new bottle of my signature perfume, Mandragore (one bottle lasts me over two years, but damn, it hurts when you have to buy it, so i'm really really happy!). Oh, and one last thing, that is on its way to me because it was sold out in France and I had to get it from abroad: the Tokidoki make-up brush set.


So I know what you're saying, "what, no nail-polish?". Well, no, because as Minnie would say "I never know what you have, what you want, what you plan on buying, so do it yourself!" And well, considering how well they do on their own, I prefer to let people choose what they offer me (we do make a "list" all year long of all the things we come across and like, but it's only a safety net).
Yes, I was spoiled crazy, I know... But, I think I did a good job too spoiling my in-house doctor, as you can see below...

 

Minnie needed a new wallet, so there you go, first Advent Calendar gift. She also got a daily planner with old Disney pictures, but that was more a "congrats on your post MD job" kind of gift. And then, instead of going for a small gift every other day, I went for a medium gift every four days (and a candy or chocolate in between), because I had found some of the discontinued Jim Shore Disney Beauty and the Beast Christmas ornaments:





And well, it's kinda easy to find gifts for a Disney lunatic collector, so the big Christmas gift was the Minnie figurine by Britto:



I was supposed to stop there, but last week, I stumbled upon a shop  in the old town that carries Jim Shore items and they were discounting them, so seriously, could I pass on this?



Finally, Minnie had found this adorable Minnie plaited-dress plush toy, but the matching Mickey was nowhere to be found. Being a hopeless romantic, I started to search for him, found him faraway across the ocean and the little guy arrived right on time last Friday to make a NYE Romance... Ebay, the fairy godmother for the 21st century!!!


And now's the answer to the question you've all been asking yourselves: 

Christmas is a time to celebrate those we love and show them. Many years ago, my gift to Minnie was a tiny Christmas tree that I had decorated with home-made baubles with Disney stickers at all angles, to decorate her tiny flat when things were really, really bad. Years later, we still have our problems, just like everyone, but being able to see the distance we've travelled, the challenges we took and won and celebrate our luck to be sisters is priceless. This is why I love Christmas, and while I'm not ashamed of the many many gifts I received and gave, I know the happiness was just the same when they were less numerous and expensive, because it's not the pricetag that matters, it's the time and thought you spend on your friends and families. I hope you had a great Christmas :)

Wednesday, December 21, 2011

Wyrd Wednesday - In a hole...

... in the ground, there lived a Hobbit". 



 This sentence is known to millions of people, all those who once opened a book to enter Tolkien's world. I will take today's post to tell you a bit of my own story with Hobbits, and you'll have some nice cool bonuses at the end.
As fate would have it, I picked up The Hobbit from the shelves of the child section of the local library when I was 8 or 10, the age at which it was aimed. Strangely enough, I still remember it as if it were yesterday, the exact place where it was, the picture on the cover, everything. Yet at that time I didn't know that this book would literally change my entire life. Some years later, I discovered The Lord of the Rings and fell in love again. And when I entered university for a degree in English Studies, my brother offered me the book in English: the one-volume edition with the picture of Gandalf by John Howe on the cover. It was on reading this that I decided to become a translator, because I realised the immense gap that existed between the book I had read and loved in French, and the treasure I was discovering page after page in English, and I felt sorry for all those who couldn't experience the same thing.
Around that same time, I started to wonder about the author, the man with so many initials whose life and looks didn't quite fit with Elves and Hobbits: why were his books so different? Was it true that he had wanted to write "a mythology for England" and if yes, how could anyone get into their heads to do on their own the work of entire civilisations over centuries? My doom was sealed and from that day on, I started to voraciously eat any book about Tolkien and his works, to look for answers and discover why they had touched me so deeply. It would take many years, strength of mind, some of my Viking stubborness and a pinch of providence but in September '00, I stood for the first time of my life in front of a University jury to present a 100-page long Master thesis on "Hobbits, How and Why did Tolkien Create Them?" and heard that my research work had been huge, my critical insight impressive and the final result worthy of all praise. Once again, little did I know that this was just another milestone in my journey...
In that jury sat a man whose wisdom, gentility, kindness and eye for talent equal those of Gandalf himself, and as chance would have it, one year later, ten years ago more or less to the day, I was with this man in Paris, watching The Fellowship of the Ring on the day of its release, after having learned that he accepted me as a PhD student in La Sorbonne to work on "Celts in Middle-earth: Celtic mythological, medieval, linguistic and literary heritage in Tolkien's works". And this morning, I remembered all this as I saw on my Facebook wall the two links I'm sharing with you now: 



And yes, I was crying at the end of the documentary because it reminded me how that single sentence was the start of an unexpected journey for me, some 25 years ago...

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