Thursday, October 10, 2013

Words Wizards - Maeve & Me...

 
Bonsoir tout le monde!

Comme dirait Emma, encore un post qui ne parle pas d'ongles. Ça a failli, notez bien, mes ongles commençaient à aller mieux, et bim, deux casses et un vilain vernis qui tache et je me retrouve à nouveau avec des ongles horribles.

C'est donc l'occasion d'aborder un sujet que j'aime énormément: les livres. Et non, pas des livres de recherches, pas de mythologie ou de légendes (enfin ça viendra peut-être, mais pas pour l'instant), non, non, des livres de fiiiiiiiilles. Parce que oui, tout comme on peut être docteur en littérature et se faire les ongles, on peut passer sans (trop) de problèmes de l'étude des représentations de l'oralité au Moyen Age à un bon livre de nana qu'on déguste avec un gros mug de thé sous un plaid. C'est comme passer d'Arte au téléfilm de 13h30 sur M6, ça fait un bien fou. Et en plus, comme je lis à 90% en anglais, je culpabilise à peine!!

Étant quelqu'un d'assez fidèle par nature, je vais sans doute plus vous parler d'auteurs que de livres, parce que quand j'aime un auteur, j'y retourne, et à tout seigneur tout honneur, aujourd'hui je vous parle de Maeve.





Oui, j'l'appelle par son p'ti prénom, depuis le temps, on est copines elle et moi, on a vécu un tas de trucs ensemble. J'ai rencontré Maeve grâce à Chris.


Nan, pas celui-ci, même si lui aussi est un beau gosse en collant de super-héros, à  l'époque, il était encore en culottes courtes. J'vous parle de ce Chris-là


à l'époque où il ressemblait à ça


ou encore à ça...


... et c'est comme ça qu'on arrive à Maeve. A l'époque (les années 90 post Batman Forever), j'étais amoureuse de Chris O'Donnell (à la question, "et maintenant?", je ne répondrai qu'en présence de mon avocat), donc forcément, j'ai fait des bonds partout en voyant le lancement de ce film au ciné, je l'ai loupé, et quand j'ai vu le bouquin, je me suis jetée dessus.

 La première fois que j'ai lu l'histoire de Benny, de son enfance dans un petit village irlandais des années 60, de ses aventures avec l'étrange et attachante Eve, de son départ à l'université à Dublin, de sa rencontre avec Jack et tous les évènements d'une première année d'étudiante qui faisaient écho à ma propre première année d'étudiante, une histoire familière et en même temps tellement différente, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant les 3/4 du bouquin.

Et quand je l'ai relu plusieurs années plus tard, j'ai encore versé quelques larmes, mais pas aux mêmes endroits, et j'ai compris que j'avais grandi, mûri alors que Benny, Eve et Jack étaient restés les mêmes. Mais Maeve me réservait d'autres amis, d'autres histoires...

 
 

Maeve Binchy, ce sont des histoires de filles, de femmes, de l'Irlande, de Londres, des années 60 aux années 2000, c'est un univers qui devient très vite familier et dans lequel on aime se replonger régulièrement. Après Circle of Friends, j'ai lu The Glass Lake, qui je pense reste mon préféré, même si j'ai vraiment du mal à choisir. Une fois encore on y retrouve l'Irlande des campagnes, avec le poids de la religion et de la culture catholique, une histoire de fille qui grandit, de femme qui se rebelle, on découvre Londres par les yeux des voisins de l'Île Verte et on en veut toujours plus!!

Et Maeve, obligeamment, continue de nous  nourrir d'histoires... Après Light a Penny Candle ou The Copper Beech a commencé le "cycle de Dublin", qui représente tellement bien l'écriture de Maeve Binchy: 

 
 


Commençant par Tara Road, ce que j'appelle le cycle de Dublin c'est une série de romans qui peuvent tout à fait se lire indépendamment mais qui, s'ils sont lus dans leur ordre de publication, sont remplis de clins d'oeils et de références aux uns et aux autres, donnant véritablement un sens à l'expression "Dublin est village". Tara Road, Evening Class, Scarlet Feather, Quentin's sont autant d'histoires humaines qui mettent en avant tour à tour des personnages qui n'étaient qu'en toile de fond des récits précédents et on apprend avec bonheur ce qui s'est passé après que la porte de la maison de Tara Road se soit refermée, ou que les cours d'italien d'Evening Class se soient achevés.

En préparant ce billet, je me suis rendue compte que Maeve Binchy était en fait assez connue et que je n'allais sans doute pas vous faire découvrir ce nom. Mais voilà, j'suis là pour vous parler de ce que j'aime, et depuis que j'ai pris ce premier livre dans le rayon "littérature en anglais" d'une librairie angevine en 96, je suis tombée amoureuse de l'univers si particulier de Maeve Binchy, et il ne m'a plus jamais quittée.

J'ai véritablement grandi avec Maeve Binchy et sa plume a grandi en même temps que moi, laissant de côté les héroïnes adolescentes pour s'intéresser aux femmes et aux mères, puis également aux hommes, aux couples, aux histoires sur plusieurs générations, le tout avec une incroyable tendresse, une justesse, un humour et une atmosphère qui ne nous laissent jamais oublier que nous sommes bien en Irlande. Cela va peut-être vous sembler exagéré, mais quand j'ai appris le décès de Maeve Binchy à l'été 2012, j'ai vraiment eu l'impression de perdre une amie, ça m'a fait quelque chose... Heureusement, j'ai rencontré d'autres amies de plumes grâce à Maeve, mais ça, je vous en parlerai dans un prochain épisode...

2 comments:

  1. Bonsoir!
    Pour moi qui suis une dévoreuse de livres, découvrir un nouvel auteur est toujours un plaisir! D'autant plus que tu me donnes ta façon de parler de Maeve Binchy nous donne très envie de la lire. Alors je vais filer à la librairie essayer de les trouver...en français, car pour moi,c'est plus l'espagnol! Bonne soirée!

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  2. Oh bah moi je ne connaissais pas cette auteure! J'ai bien envie de me prendre un de ces romans du coup ^^ Et j'ai vécu en Irlande alors, tiens, une histoire qui parle d'irlandais je ne dis pas non. Merci pour cette jolie découverte, je vais me pencher sur cette Maeve :D

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